L’HISTOIRE

Le premier vol officiel du ballon à air chaud des frères Montgolfier a été expérimenté place des cordeliers à Annonay le 4 juin 1783. Le 19 septembre de la même année, un coq, un mouton et un canard firent l'expérience du premier vol habité à Versailles devant le roi Louis XVI, leur ballon s'est envolé jusqu'à 480 mètres.

Le 19 octobre à Paris le premier vol humain eut lieu, habité par Jean-Baptiste Réveillon, Jean-François Pilâtre de Rozier et Giroud de Villette.

Le 21 novembre, Jean-François Pilâtre de Rozier et le Marquis d'Arlandes firent un second vol, qui fut commémoré plus officiellement comme étant le premier.

Jean-François Pilâtre de Rozier perdit la vie quelque années plus tard lorsque sa rozière, aérostat hybride constitué d'un ballon à gaz enfermé dans une enveloppe de montgolfière, prit feu et chuta lors d'une tentavive de traversée de la Manche.

 

L’EVOLUTION

À la fin des années 1950, l'utilisation d'une fibre synthétique pour l'enveloppe (le nylon), et d'un gaz de pétrole liquéfié (le propane) comme carburant, allaient relancer la montgolfière, en permettant un usage souple et sécurisé.

Les premières montgolfières ainsi modernisées volent d'abord aux États-Unis. Elles arrivent en France en 1972.

Il existe chaque année en juin, une fête de la montgolfière qui se déroule à Annonay, lieu de création, de mise au point et du premier décollage de l'appareil des frères Montgolfier.

 

LA TECHNIQUE

Une montgolfière moderne est constituée de trois éléments principaux : l'enveloppe, le brûleur relié aux réservoirs de carburant et la nacelle.

Si les frères Montgolfier avaient conçu leurs premières montgolfières en papier et en tissu (taffetas de soie), aujourd'hui l'enveloppe est constituée d'un tissu (généralement nylon ou polyester) enduit (polyuréthane, silicone...) destiné à le protéger des rayons ultraviolets et réduire le taux de fuite de l'air chaud.

Le dessin de l'enveloppe peut être lisse ou lobée. Dans les deux cas, l'enveloppe est constituée de fuseaux qui sont cousus ensemble à la main. La forme des fuseaux change selon le type de ballon désiré.

La diminution de température par arrêt d'alimentation en air chaud suffit à atterrir quand il y a peu de vent.

Les ballons sont également équipés de système permettant de les vider très vite.

La durée de vie d’une enveloppe est d’environ 500 heures de vol, ces heures peuvent êtres réalisées en 3 ou 4 ans ou en 20 ans et plus ! Cela dépend du type d’utilisation (professionnelle ou privée) du ballon et surtout du soin apporté de la part du pilote lors de l’utilisation et du stockage.

 

LE BRULEUR

Il est arrimé à la nacelle par 4 montants qui le supportent et il se situe sous la « bouche » de l'enveloppe en délivrant une longue flamme (3 à 6 m). Il peut être simple ou, plus généralement, double.

Le double brûleur permet une plus grande réactivité du ballon car le pilote dispose, lorsqu'il peut en avoir besoin, d'une forte puissance de chauffe (ascension plus rapide).

 

LES RESERVOIRS

Le propane à l'état liquide est contenu dans des bouteilles cylindriques placées dans la nacelle.

Elles alimentent le brûleur à travers des flexibles (grâce à la pression du gaz) où il se vaporise dans un serpentin de détente. Le mélange air-propane est enflammé par une veilleuse continue au gaz.

La longue flamme, juste sous l'ouverture de l'enveloppe, réchauffe l'air contenu dans le ballon, ce qui permet son ascension.

 

LA NACELLE

Elle est principalement en osier ou en rotin, avec bien souvent un plancher en contreplaqué.

Il y a même des nacelles avec des planchers transparents...

Beaucoup d'autres matériaux ont été utilisés, mais on est toujours revenu à ces matériaux naturels, qui offrent une souplesse indispensable, surtout lors d'atterrissages un peu sportifs.

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